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Dicotylées 13
V.1.2 ORDRES DYALIPETALES A OVAIRE INFERE.
Trois ordres à ovaire carrément infère
- OPUNTIALES = CACTALES : T∞ ( S∞ P∞ A∞G∞), plantes charnues à ovaire infère
- MYRTIFLORALES = MYRTALES : T4 (T5) , A∞ ou A5+5 diplostémone à ovaire infère
- OMBELLIFLORALES = APIALES : T5 (T4) , A5+0 ou A4+0, ovaire infère
V.1.2.1 Ordre des Opuntiales = Cactales
Avec une famille des :
Fa . Cactacées
Famille des Cactus d'origine américaine.
-Plante " charnues " ou " grasses ", épineuses, à tiges vertes ou mucilagineuse. Tous ces caractères sont destinés à permettre à la plante de vivre dans des conditions xériques accentuées, désertiques.
- T∞ ( S∞ P∞ A∞G∞), baies, parfois comestibles ( figues de Barbarie ).
- arbres, des arbustes et des sous-arbrisseaux persistants et xérophytes, plus ou moins succulents, sauf Pereskia, et sans feuilles ou presque.
- individus isolés ou en ensembles plus ou moins étendus, comme des fourrés ou des tapis.
- espèces généralement terrestres, certains genres sont épiphytes.
- Les racines sont généralement pivotantes et diffuses, plus rarement tubéreuses ou adventives.
- Les tiges cylindriques, cannelées, pouvant être divisées en segments, sont dressées (Cereus, Carnegiea) ou rampantes (Machaerocereus, Aporocactus).
- Souvent, elles sont globuleuses à sphériques, garnies de côtes (Echinocactus, Melocactus), de mamelons (Mamillaria) ou de longs appendices (Leuchtenbergia) ou au contraire aplaties (Epiphyllum).
- Les aréoles, pousses latérales réduites de croissance limitée, généralement positionés au sommet des côtes ou à l'aisselle des mamelons, contiennent des épines parfois très développées (Echinocactus) et acérées (Ferocactus), parfois réduites et minuscules ou diversement ornementées, ou des poils longs et abondants.
- épines persistantes, ou, dans la sous-famille des Opuntioidae, caduques et nommées alors glochidies.
- dans la grande majorité des cas, ces épines sont dures, il peut arriver qu'elles aient une consistance souple ou papyracée.
- Les feuilles, caduques ou persistantes, souvent vestigiales ou absentes, sont disposées en spirale et alternes, sessiles ou courtement pétiolées, et astipulées.
Ces plantes vivaces sont des xérophytes qui réalisent leur économie hydrique grâce à leurs surfaces évaporantes réduites (suppression des feuilles, stomates enfoncés dans un épiderme épais, ouverts seulement quelques heures par jour ou la nuit) et à leur système radiculaire superficiel étendu, drainant le maximum d'humidité (pluies et rosées). Les racines plus profondes n'ont qu'un rôle de fixation. Les tiges chlorophylliennes constituent alors de véritables réservoirs d'eau. Cette adaptation à la sécheresse se retrouve au niveau physiologique. Le métabolisme est de type crassulacéen, ou type C4, dans lequel il y a accumulation d'acides organiques, absorption du gaz carbonique la nuit et son utilisation le jour dans la photosynthèse.
Ces plantes sont capables d'une multiplication végétative intense : même fanées, les raquettes des Opuntia et parfois aussi les fruits peuvent bourgeonner au niveau des aréoles.
La structure végétative des Cactaceae appelle quelques remarques. Si l'interprétation classique considère ces plantes comme des « succulentes caulinaires » dont les feuilles sont réduites à des épines, Lucien Plantefol les assimile aux « succulentes foliaires » : la tige serait réduite au cylindre central, alors que le manchon de tissus charnus représenterait les bases foliaires soudées, dont une partie s'individualise parfois en limbe (Opuntia) ; les épines seraient alors des poils spécialisés, protégeant les points végétatifs ou terminant les mamilles. La situation des méristèmes, profondément enfoncés dans les tissus, explique la position de l'ovaire et la nature caulinaire du réceptacle, pouvant engendrer pousses ou fleurs.
- fleurs solitaires et sessiles, sauf chez les Pereskioideae ou elles sont groupées en racèmes axillaires et parfois pédonculées.
- majoritairement bisexuées (quelques cas de gynodioecie sont observés), et généralement actinomorphes. La couleur des fleurs est très variée, mais seul le bleu est absent.
- périanthe est épigyne, rarement périgyne (quelques Pereskia), parfois persistant à la fructification.
- étamines, pétales, sépales et bractées sont nombreux et disposés en spirale, sans calice et corolle très bien différenciées, cette imprécision étant particulièrement visible chez les Gymnocalycium.
- Les tépales, généralement au nombre de 5 à 50 ou plus, libres ou plus ou moins connés à la base, passent généralement progressivement d'un état bractéiforme puis sepaloide et enfin pétaloide.
- Les étamines, comprise dans une fourchette de 50 à plus de 1500, sont libres.
- L'ovaire est infère, car inclus dans les tissus caulinaires, formé de 2 ou plus (3-14) carpelles, uniloculaire. Il renferme de nombreux ovules anatropes sur des placentas pariétaux, et est disposé sur une aréole et généralement couvert de poils ou d'épines.
- style est simple, et le stigmate possède de 2 à 14 lobes. Des nectaires forment frequemment une chambre annulaire située à la base du style.
- Les fleurs solitaires et éphémères sont pollinisées par les insectes ou les oiseaux. La floraison est diurne ou nocturne. La longueur du réceptacle, garni d'aréoles et de bractées écailleuses, la soudure plus ou moins marquée des pièces périanthaires définissent deux types de fleurs, les fleurs rotacées des Opuntia et Pereskia, et les fleurs tubuleuses de très nombreux genres. De cet ensemble, il faut cependant distinguer les Pereskia, arbustes à feuilles persistantes et succulentes, à fleurs disposées en grappe et à placentation centrale.
- Le fruit est bacciforme, à déhiscence, persistance et succulence variables. Le pericarpe est plus ou moins coriace. Les graines, au nombre de 5 à plus de 3000 par fruit, ont un embryon droit ou recourbé et peu ou pas d'albumen, mais un perisperme et un testa lisse ou munis d'appendices arillés.
Citons :
- g.Cactus : tige sphérique en forme d'oursin
- g.Cereus : Cactus en cierge
- g.Manillaria : Cactus globuleux, volumineux
- g.Opuntia : Cactus en palettes de ping-pong superposées, Opuntia : Ficus indica → figue de barbarie déjà cité
- g.Saguaro ( Des centaines d'espèces ; cactus géant, Arizona ) ; les "roses de noël " : Pseudonopalxochia cactus,... toutes décoratives.
Ne pas confondre les cactacées, plantes épineuses sans latex avec certaines Euphorbiacées épineuses : ces dernières ont du latex et les épines ont une disposition différente dans les deux familles.
( Euphorbiacées épineuses par deux ; Cactacées ; épines insérées au nombre de 1 à 3 ou plus de 3.)
V.1.2.2 Ordre des Myrtiflorales = Myrtales
Plantes ligneuses ou herbacées, à feuilles opposées.
T5 (T4) = S4 P4 ( S5 P5) A4+4 ( A5+5 - A∞) G infère ( voir le nombre de carpelles dans les familles de ce groupe )
Celles-ci sont représentées, entre les tropiques, par des arbres, des arbustes ou des herbes, vivaces ou annuelles. Quelques familles comptent des types, tous herbacés, ayant pris place dans les biocénoses des zones à hiver froid. L'importance écologique des Myrtales est soulignée par l'exemple de la réussite des eucalyptus dans le peuplement de milieux variés en Australie, et par la conquête des zones humides dans les régions tropicales (Rhizophoracées = palétuviers) et tempérées (Habragacées).
Fa Onagracées = Oenothéracées = Onagrariées
- Généralement T4 G4 ( ovaires infères )→capsule
- Les fleurs sont hermaphrodites, régulières ou presque régulières
- Le calice est formé de 4, rarement 2 ou 5, divisions caduques ou persistantes et soudées à leur bases en un tube calicinal.
- Les pétales sont au nombre de 4, rarement 2 ou 5.
- Les 4, 8 ou 10 étamines sont insérées avec les pétales au sommet du tube calicinal.
- Le style unique est filiforme et porte 1,4 ou 5 stigmates soit rapprochés en tête ou en massue, soit libres et étalés en croix.
- L'ovaire infère présente 4 loges polyspermes ou rarement 1-2 loges monospermes.
Quelques genres :
g. Epilobium = épilobes avec de nombreuses espèces, plantes rudérales annuelles, graines à aigrettes ( Chalaze )
g. Oenothera = Onagre, sp decubens et rosea ci-dessous
et ci dessous Oenothera perennis
g. Fuchsia = sous arbrisseau ornemental avec fleurs très décoratives
g. Circea = Circée ; C. lutetiana
Fa Lythracées
Les lythracées sont des plantes herbacées à feuilles simples, aux fleurs hermaphrodites à 4 ou 6 parties, groupées en cyme ou en grappe terminales.
Les lythracées sont représentées en France par la salicaire commune (Lythrum salicaria), le péplis faux-pourpier (Lythrum portula) En Belgique on rencontre essentiellement les mêmes espèces : Lythrum salicaria et g. peplis ( Pourpier d'eau ). Nous ne détaillons pas cette famille et celles qui suivent dans l'Ordre.
La famille des Trapaceae était une famille de plantes dicotylédones. Selon Watson & Dallwitz elle comprend 30 espèces d'un seul genre :
- Trapa
Ce sont des plantes herbacées aquatiques annuelles, hétérophylles, plus ou moins nageantes, des régions tempérées chaudes à tropicales. L'aire de répartition couvre l'Eurasie, la Malaisie et l'Afrique.
C'est la famille de la mâcre nageante ou châtaigne d'eau (Trapa natans) des lacs, bassins et canaux aux eaux riches en éléments nutritifs. Les fruits sont consommés comme légumes en Asie.
S4 P4 A4 G2
Dans le cadre de la classification phylogénétique APG III (2009) le genre Trapa fait maintenant partie de la familles des Lythraceae, en manière telle que pratiquement, la famille des Trapacées n'existe plus. Cette famille est mentionnées parce que bien des praticiens se servent de la classification traditionnelle, elle a ses avantages...
Fa Haloragacées
La famille des Haloragacées comprend huit genres et quelque cent soixante espèces herbacées, la plupart aquatiques, répandues dans le monde entier, mais davantage représentées aux Amériques.
Les plantes de cette famille possèdent des fleurs très petites, unisexuées, sans périanthe. C'est d'ailleurs souvent le cas des plantes qui vivent dans l'eau ou les milieux très mouillés.
Les Haloragacées ont une position systématique mal définie. Pour certains, ces plantes pourraient être classées parmi les Rosales. D'autres les classent parmi les Myrtales (doublement des carpelles, étamines, sépales et pétales, ovaire infère, fruit ailé). Mais la classification phylogénétique situe cette famille dans l'ordre des Saxifragales.
En Belgique, les Haloragacées sont représentées par le genre Myriophyllum, genre cosmopolite dont tous les représentants sont adaptés à la vie dans les eaux douces par leurs feuilles immergées, réduites aux nervures et qui assurent, néanmoins, les fonctions dévolues aux feuilles, c'est-à-dire le fonctions respiratoires et photosynthétiques...mille-feuille d'eau
(Fa Hippuridacées)
Ce sont des plantes herbacées, aquatiques ou des zones humides, fixées, pérennes, rhizomateuses à feuilles émergentes, des régions froides à tempérées principalement de l'hémisphère sud.
En classification phylogénétique APG II (2003) et en classification phylogénétique APG III (2009) cette famille est invalide et ses genres sont incorporés dans la famille Plantaginaceae tribu Hippurideae.
Fleurs agrégées en «inflorescences» (solitaires à l'aisselle des feuilles); verticilles; petite (et discrète). périanthe sépalin ou résiduel voire absent (fortement réduite, à un plus ou moins tout le pourtour lobé ou 4.2).Une seule étamine à anthère dorsifixe, monocarpellaire.
Androcée 1 . libre du périanthe . filet très mince;anthère s'ouvre par des fentes longitudinales ;
Gynécée 1. mono-ovulé . Placentation apicale .
Fruit non charnu . akène , ou drupe
Fa Myrtacées
environ 2500 espèces : T4(5) A∞ G1 infère
Ce groupe comprend plus de 1800 espèces d'arbres ou d'arbrisseaux vivant pour la plupart en Australie, au Brésil et dans le reste de l'Amérique centrale.
Dans la région méditerranéenne vit le Myrte commun (Myrtes communis), dont les fleurs blanches possèdent cinq sépales, cinq pétales, de nombreuses étamines et trois carpelles soudés en un ovaire adhérent; le fruit est une baie. Ou y trouve également le Grenadier (Punica granatum), dont les graines possèdent des téguments charnus et comestibles.
Dans les forêts australiennes abonde l'Eucalyptus et particulièrement l'Eucalyptus globulus, remarquable par la rapidité de sa croissance - plusieurs mètres chaque année - et dont certains sujets mesurent 150 mètres en Australie. Il est cultivé dans toute la région méditerranéenne il contient dans son écorce et dans ses feuilles des poches sécrétrices produisant une essence particulière; on en trouve de semblables chez les Myrtes.
Le Giroflier (Caryophyllus aromaticus) produit de son côté l'essence de girofle, utilisée en parfumerie et en histologie, ainsi que les clous de girofle, qui ne sont pas autre chose que les fleurs en bouton que l'on utilise comme condiment à cause de leur arôme spécial.
- Fa Rhyzophoracées : Arbres tropicaux des mangroves avec racines échasse et pneumatophores. Graines particulières avec le Genre Rhizophora sp mangle : le Palétuvier.
- Fa Combretacées, pour mémoire : ce sont des arbres tropicaux dont Terminalia superba, grand arbre donnant un bois connu sous le nom de LIMBA utilisé en menuiserie intérieure et extérieure.
V.1.2.3 Ordres des Ombelliflorales = Apiales
Inflorescence en ombelle composée ;
fleur hétérochlamydée T5(T4) A5(4)+0 G5-2 ;
disque nectarifère développé;
tissus sécréteur développé
La fleur des Ombelliflorales, petite, est organisée autour d'un pistil inferovarié (épigynie) formé de plusieurs carpelles soudés au moins dans leur partie ovarienne (généralement deux carpelles, mais aussi trois, quatre, cinq ou d'autres nombres dans les genres primitifs, dont les caractères ne sont pas encore fixés). L'ovaire comprend autant de loges que de carpelles et chaque loge contient un ovule anatrope pendant se transformant, après fécondation, en une graine abondamment albuminée. Le toit de l'ovaire constitue un plateau ou un dôme nectarifère (disque) au centre duquel se dressent les styles, courts, généralement libres et divergents. Autour de ce disque sont insérées des étamines (généralement quatre ou cinq, éventuellement d'autres nombres dans les genres primitifs), des pétales de petite taille (ordinairement quatre ou cinq, en alternance avec les étamines, exceptionnellement d'autres nombres dans les genres primitifs). Le calice est réduit à un bourrelet entourant le plafond ovarien et portant, généralement, des pointes minuscules, alternées avec les pétales
TABLEAU DES FAMILLES
Fa ARALIACEES : plantes ligneuses, feuilles alternes, grappes d'ombelles, baie ou drupe.
Fa CORNACEES : plantes ligneuses, feuilles opposées, cymes d'ombelles, baie ou drupe.
Fa APIACEES = OMBELLIFERES : plante herbacée, ombelles d'ombellules, diakène.
Fa Araliacées
comprenant quelque quatre cents espèces, réparties en une cinquantaine de genres.
Ce sont des arbres, des buissons, des lianes, plus rarement des plantes herbacées, en majorité des régions subtropicales, à feuilles alternes ou composées et fleurs actinomorphes et pentamères (formule florale : 5 S + 5 P + 5 E + 5 C).
En région tempérée, cette famille est représentée par le genre Hedera (lierre).
Les plantes de cette famille, en dehors du ginseng, genre Panax, sont surtout utilisées comme plantes ornementales d'intérieur.
En Europe, on ne trouve guère que le Lierre (Hedera helix) avec ses tiges grimpantes ou rampantes portant de nombreuses petites racines adventives qui servent de crampons. Il y a aussi certains rameaux qui se développent librement dans l'air sans supports et sont les seuls à porter des fleurs.
Celles-ci forment des ombelles réunies en grappes sur un axe commun. Chacune possède cinq sépales et cinq pétales verdâtres, cinq étamines et un pistil à cinq carpelles renfermant chacun un seul ovule. Le fruit est une baie.
Cette fleur ne diffère de celle des Ombellifères que par son pistil qui compte cinq carpelles au lieu de deux, et par son fruit qui est une baie au lieu d'être un diakène
- Aralia sp = plante ornementale à feuilles palmées très larges et persistantes :
- Hedera helix = lierre grimpant
Fa Cornacées
Arbustes à feuilles opposées T4
Ce sont des arbres ou des arbustes, quelques plantes herbacées, des régions tempérées, sub-tropicales et des montagnes tropicales.
C'est la famille du cornouiller mâle (Cornus mas) aux baies rouges ovalo-cylindriques comestibles.
Les feuilles sont entières, opposées, sans stipules.
Les fleurs sont groupées en ombelles ou en corymbes. Le calice est réduit ou absent, en tube à 4-5 dents.
La corolle a 4-5 pétales libres. Les 4-5 étamines sont alternipétales.
L’ovaire est infère et le fruit est une drupe ou une baie.
- g. Cornus :
C. mas = cornouiller mâle; à fleurs jaunes avant les feuilles; décoratif; sur terrains calcaires.
C.sanguineum : cornouiller sanguin à feurs blanches et rameaux rougeâtres , nuance parfois très prononcée ; variétés à feuilles panachées de blanc, très décoratif. Spontané dans certaine bois fertiles et frais
- g. Aucuba :
A. japonica, arbrisseau à feuilles persistantes, mouchetées de blanc ; dioïque, à baies rouges. ( ne pas confondre avec le laurier cerise, Rosacées ).
Certains érigent cette famille en un ordre des Cornales.
Fa Ombellifères = Apiacées
F. importante, +/- 3000 espèces surtout boréales ;
- Plantes herbacées, parfois géantes, à tige généralement cannelée et souvent aromatique
- Feuilles alternes, grandes, découpées, à pétiole souvent dilaté et engaînant patiellement la tige.
- Enracinement généralement pivotant
- Inflorescence généralement en ombelle d'ombellules avec bractées parfois caduques formant respectivement involucre et involucelle.
- Fleurs généralement hermaphrodites : S5 P5 A5+0 G2 , infère ( en périphérie, les fleurs sont unisexées mâles) , fleurs symétriques sauf pétales des fleurs extérieures
- Disque nectarifère au dessus de l'ovaire généralement avec 2 styles
Coupe verticale très schématique de la fleur
- Fruit = diakène. Chaque akène est muni de 5 côtes longitudinales principales plus ou moins visibles ; l'espace compris entre les côtes contient des canaux sécréteurs ( huiles essentielles ) visibles par transparence . Chaque partie du diakène contient une graine. Ils sont très diversifiés par leurs formes externes : présence de crochets ou d'épines, de protubérances ou de poils, parfois d'ailes, qui sont importants à observer pour la détermination des espèces. Ex planche suivante : Daucus carota
Distribution très variée :
Plantes alimentaires
Apium graveolens : céleri
Daucus carota : carotte
Anthriscus cerifolium : cerfeuil
Foeniculum vulgare : fenouil
Pretoselium sativum = persil
Pastinaca oleracera = panais
Aromatiques ou médicinales
Pimpinella anisum = anis
Carum carvi = cumin
Angelica = angélique
Prairies fauchées ou pâturées
Anthriscus sylvestris : anthrisque ou cerfeuil sauvage
Angelica sylvestris : angélique des bois
Pimpinella sp : boucage
Heracleum sphondylium
Plantes des bois et des champs
Aegopodium podagraria : Aegopode = herbe-aux-goutteux
Sanicula euopea = sanicle d'Europe
Aethuse sinapium = petite cigüe
Conium masculatum = grande cigüe
Chaerophyllum temulum = cerfeuil puant ou chérophylle
Eryngium maritimum = panicaut des dunes
Scandix pecten veneris = peigne de venus
Cette famille, dans laquelle l'effort évolutif des Apiales s'épanouit, est remarquable par son extrême diversité au sein d'une parfaite unité
Environ deux-tiers des espèces sont originaires de l'Ancien Monde. Les Apioideae sont présentes à 80% dans l'Ancien Monde, les Hydrocotyloideae à 60% dans le Nouveau Monde, avec presque 90% des espèces se trouvant dans l'hémisphère sud, où elles représentent une part significative de la flore des régions tempérées australes. La sous-famille des Saniculoideae est presque également répartie entre l'Ancien et le Nouveau Monde. Cela reflète la longue histoire de l'évolution et de la différenciation de cette famille.
Plus secondairement, plusieurs distributions étonnantes se rencontrent chez les Apiaceae : Drusa glandulosa, une espèce endémique des iles Canaries, est très proche des espèces chiliennes de Bowlesia et d'Homalocarpus, mais aucune explication n'a été trouvée pour un éloignement géographique aussi important. De même, Naufraga balearica éndémique de Majorque, une espèce récemment découverte, est très proche des genres sud-américains.
L'appareil végétatif est un facteur de diversité dans la famille. Presque toutes les Apiaceae sont des herbes annuelles, bisannuelles, pluriannuelles ou vivaces, disposant d'un puissant appareil souterrain. Les tiges feuillées et florifères sont hautes de plusieurs mètres chez certaines espèces. Elles sont suvent creuses, parfois pleines. Quelques Azorella forment des gazons ou des coussins denses qui peuvent couvrir de grandes surfaces. D'autres genres sont rampants (Hydrocotyle), stolonifères (Schizeilema), en rosette (Gingidia).
Plusieurs espèce herbacées sont plus ou moins ligneuses, mais des arbres et des arbustes se rencontrent également, notamment dans le genre Bupleurum, Myrrhidendron et Eryngium. D'autres genres comme Hydrocotyle posèdent des espèces aquatiques ou semi-aquatiques.
Les feuilles, toujours alternes et engainantes, sont d'une diversité surprenante : tous les intermédiaires existent, suivant les espèces, entre des feuilles très petites et des feuilles géantes, des feuilles à limbe simple et entier et des feuilles très découpées, pinnatifiques à pinnatiséquées ou ternées, ou même divisées en éléments filiformes. Chez les Bupleurum, la feuille est réduit à la gaine imitant un limbe à nervation parallèle. Il n'y a pas de stipules, sauf chez les Hydrocotyloideae.
L'inflorescence est une ombelle, pouvant définir la famille. L'ombelle est constituée par des pédoncules floraux, ou rayons, divergeant sensiblement d'un même point, les fleurs s'épanouissent toutes à un même niveau. Chaque rayon est axilé, en principe, par une bractée, mais seules les plus externes persistent généralement et forment l'involucre de l'ombelle. Chez Astrantia, ces bractées deviennent pétaloïdes, chez les Eryngium, elles sont foliacées et épineuses. Chez certaines espèces d'Hydrocotyle et d'Azorella, l'ombelle est très modifiée, réduite à une fleur. Chez Petagnia, l'ombelle est composée de petites cimes bipares.
L'ombelle des Apiaceae. A - Ombelle et ombellules dépourvues d'involucre et d'involucelle chez Foeniculum vulgare; B - Ombelle et ombellules munies d'involucre et d'involucelle chez Daucus carotta; C - Ombelle réduite et ombellules munies d'involucelles chez Aethusia cynapium; D - Ombelle capituliforme aux rayons nuls chez Eryngium planum
L'ombelle simple est rarement isolée. Elle est à son tour groupée en inflorescence (grappes d'ombelles, cymes d'ombelles, ombelles prolifère où des ombelles se succèdent le long de l'axe principal), chez la majorité des cas, les ombellules (ombelles primaires) sont disposées en ombelles. On dit alors que l'on a des ombelles composées formées d'ombelles d'ombellules avec involucres et involucelles. Les fleurs sont aussi disposées côte à côte, par dizaines, centaines ou même milliers, à la surface de toutes les ombellules juxtaposées, surface tapissée d'étamines et de pistils nectarifères, parfumée, et se prêtant admirablement au jeu des insectes pollinisateurs. Ces grands ensembles floraux tendent à s'organiser
La fleur est le principal facteur d'unité. Petites, généralement hermaphrodites et actinomorphes, elles sont épigynes. Le périanthe est constitué d'un calice réduit ou courtement tubulaire et adné au gynécée, et de 5 pétales libres.
L'androcée consiste en 5 étamines libres. L'ovaire est infère et biloculaire, composé de 2 carpelles antéro-postérieurs soudés suivant un plan appelé commissural. Chaque loge renferme un ovule unique, anatrope et pendant. A la base des deux styles se trouvent deux disques nectarifères, appelés stylopodes.
Date de dernière mise à jour : 05/07/2021
Commentaires
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1 final fantasy xv a new empire hack Le 16/11/2017
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