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Egypte La période thinite
ordres du pharaon étaient donc forcément justes et bons pour le pays.En 3000 avant Jésus Christ, chaque village vivait encore indépendamment, et le Nil
restait la seule voie de communication. Le commerce n’étant que très peu développé (métaux précieux et bois de construction principalement.), le fleuve
servait en grande partie à acheminer les impôts vers la capitale et vers les temples.
chargés d’administrer le pays et de récolter les impôts étaient surnommés par les Egyptiens les yeux, les oreilles, la bouche et la langue de pharaon.
différentes.
pendant quasiment toute la période. Vous trouverez ci-dessous le nom d’Horus de chacun (les pharaons des premières dynasties ne nous sont connus que par
leur nom d’Horus, qui est en fait une titulature. A partir de la IV° dynastie, les souverains d’Egypte adoptèrent cinq noms distincts : le nom d’Horus,
le nom de Nebty, le nom d’Horus d’or, le nom de Nesout Bity, le nom de Sa Râ.).
égyptologues, ce pharaon aurait fondé la cité de Memphis[5]. Cette dernière, placée sur la frontière séparant la Haute et la basse Egypte, était le symbole de l’union des deux pays. Le nom de cette ville, Ineb Hedj, signifie « le mur blanc. » En effet, Aha avait fait construire une enceinte fortifiée autour de la cité,
dont les murs furent enduits de chaux vive[6].Il eut aussi à défendre les frontières du sud contre les Nubiens, qui tentèrent d’envahir la Haute Egypte.
connut une forte croissance et la métallurgie se développa. Il mourut vers 3000et fut enterré dans la nécropole d’Oumm El Qaab à Abydos.Ce fut
son jeune fils Ouadji, fruit de son union avec sa femme Herneith, qui lui succéda. Djer eut aussi une fille, Merneith, née de sa
relation avec sa concubine Nakneith.
mariage à son demi-frère Ouadji.
période de minorité du roi fut agitée par des révoltes. Epousant Seshemetka (appelée aussi Serethor.), Den mourut vers 2915 avant Jésus Christ. Son mastaba[7] se trouve sur le site de Saqqarah, bien que ce souverain fût enterré à Abydos.
à cette époque, opposant la Basse et la haute Egypte. Toutefois, ce souverain n’hésita pas à se lancer dans une expédition vers l’est afin de protéger les
frontières de l’Egypte. Semerkhet dut aussi affronter les Nubiens au sud.Il mourut vers 2885 et fut enterré dans la nécropole d’Abydos. Décédant sans
laisser de postérité, ce fut son frère (?) Qaâ qui lui succéda.
[2] Le nom de Nebty, ce qui signifie « les deux déesses », était porté en l’honneur de Ouadjet, la déesse cobra de Basse Egypte, et de Nekhbet, la déesse vautour de Haute Egypte. Le pharaon se
plaçait ainsi sous la protection de ces deux divinités.
[4] Sa Râ signifie « fils de Râ. »
[5] La cité, plusieurs siècles plus tard, fut surnommée Men Nefer Pepi, suite à l’érection dans ses faubourgs du tombeau du pharaon Pépi I° (VI° dynastie, XXV° siècle avant Jésus Christ.). Au cours du I° millénaire avant Jésus Christ, les Grecs transformèrent Men Nefer en Memphis. Surnommée aussi Hout Ka Ptah (« le château du ka de Ptah. »), les Grecs transformèrent ce nom en Aegyptos : l’Egypte.
[6] Certaines sources affermirent au contraire que ce fut Narmer/Ménès qui fonda la cité et érigea l’enceinte.
[7] Un mastaba est une construction funéraire de forme rectangulaire, bâtie à l’origine pour servir de tombeau aux pharaons. Au fil des siècles, les souverains faisant érigeant des pyramides de plus en
plus grandioses, les représentants des hautes couches de la société se firent eux aussi construire des mastabas. Les pauvres, quant à eux, se faisaient enterrer à même le sable.
venons de mentionner.
1° Les quatre premiers pharaons de la II° dynastie (vers 2850 à 2735 avant JC)
– Depuis le règne de Semerkhet, l’Egypte traversait alors une période de troubles, et les tensions entre le Nord et le Sud avaient dégénéré en confrontations armées.
Aujourd’hui, les égyptologues ont de grandes difficultés à établir une généalogie fiable des souverains qui se sont succédés à la tête du pays à cette époque, car le pays étant alors en pleine crise. En outre, les vestiges du Nord ayant souffert du climat humide du delta du Nil, ne sont pas parvenus jusqu’à nous, ou alors de façon très lacunaire. L’on pense toutefois que les noms et l’ordre de succession des quatre premiers et du dernier pharaon de cette II° dynastie sont fiables.A noter que ce fut néanmoins sous la II° dynastie qu’apparut l’écriture hiéroglyphique (hiéroglyphe signifiant « gravure sacrée » en grec.). Originaire de Thinis, ce fut Hotepsekhemouy (ce qui signifie « les deux puissances sont satisfaite. ») qui monta sur le trône vers 2850, peu
après la disparition de Qaâ. Les tombes royales des souverains de la I° dynastie ayant été pillées et saccagées, il semblerait que la prise de pouvoir de Hotepsekhemouy ne se soit pas faite avec douceur.
A la mort, vers 2820 avant Jésus Christ, le pharaon fut probablement enterré à Saqqarah (bien que sa tombe n’ait pas été formellement identifiée.), et ce fut Nebrê qui lui succéda.
- Suite à la mort de Hotepsekhemouy, ce fut Nebrê (« Rê est le seigneur. ») qui monta sur le trône. Aujourd’hui, l’on ne sait pas quels étaient les liens de parenté entre le pharaon défunt et son successeur, car au final les égyptologues savent très peu de choses au sujet de ce souverain.A sa mort, vers 2800, Nebrê fut probablement enterré à Saqqarah (certains égyptologues pensent que l’hypothétique tombeau de Hotepsekhemouy serait en fait celui de Nebrê).
- Ninetjer (ou Nineter.), « possesseur de divin », monta sur le trône suite à la mort de Nebrê. Une fois encore, nos connaissances ne nous ont pas permis de savoir quel était le lien de parenté entre le nouveau pharaon et son prédécesseur.Ce souverain connut un long règne, s’éteignant vers 2755 avant Jésus Christ.
- Ouneg (ou Ouadjenes.), « Râ est le seigneur » succéda à Ninetjer après la mort de ce dernier. Bien que l’on ne sache pas si Ouneg
était son nom d’Horus, de Nebty ou de Nesout Bity, il semblerait que ce pharaon n’ait régné que sur le Nord, installé à Memphis. Il
mourut vers 2735 avant Jésus Christ.
2° Les pharaons méconnus de la II° dynastie (vers 2735 à 2675 avant JC)
– Suite à la mort d’Ouneg, l’on assiste à une division officielle de l’Egypte, avec des pharaons se succédant au Nord, et d’autres se succédant au Sud.
La liste ci-dessous n’est donc ni exhaustive, ni fiable à 100 %.
- A sa mort, vers 2690 avant Jésus Christ, ce fut sans doute Sneferka qui lui succéda, régnant sur le Nord jusqu’aux alentours de 2680 avant Jésus Christ (ce souverain n’est pas mentionné dans l’Aegyptiaca de Manéthon.
- Neferkarê (ou Aka.), « le ka de Râ est parfait », est un pharaon à l’existence contestée, car nous n’avons trouvé aucun vestige le
concernant.
- Neferkasokar (« le ka de Sokar est parfait. ») est un souverain très peu connu, à l’instar de son prédécesseur (il aurait régné vers 2680 avant Jésus Christ.). En effet, les archéologues n’ont trouvé aucun vestige
probant attestant l’existence de Neferkasokar.
- Houdjefa I° succéda à Neferkasokar, mais eut d’après les sources un règne très court, d’un an environ.
b) Liste des pharaons du Sud : à l’instar de la liste des souverains de Basse Egypte, celle des pharaons de Haute Egypte est elle aussi sujette à controverse.-
- Sekhemib (« puissant du cœur. ») serait monté sur le trône vers 2700 avant Jésus Christ.
- Certains égyptologues pensent que Sekhemib, après avoir tenté de prendre le pouvoir au Nord, aurait décidé de fuir vers le Sud. La, il aurait pris le nom de Peribsen (« espoir de tous les cœurs. »). A noter que Peribsen n’est pas un nom d’Horus mais un nom de Seth.
Les sources étant extrêmement lacunaires, les égyptologues ne savent pas aujourd’hui si Sekhemib fut le prédécesseur ou le successeur de Peribsen, ni si les deux hommes ne furent qu’une seule et même personne ou pas.
3° Khâsekhemouy, dernier pharaon de la II° dynastie (vers 2675 à 2645 avant JC)
–Khâsekhem (« le puissant s’est levé. ») aurait succédé à Peribsen vers 2675 avant Jésus Christ. Se lançant dans une véritable expédition militaire contre le Nord, ce pharaon victorieux aurait alors épousé une princesse du Nord, Nymaâthap. En outre, il changea son nom en Khâsekhemouy (« les deux puissances apparaissent. »).
A sa mort, ce pharaon fut enterré dans la nécropole d’Oumm El Qaab à Abydos. Cette dernière, très fournie, s’est révélé être une source très importante de renseignements au sujet de Khâsekhemouy.
Date de dernière mise à jour : 16/03/2018
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