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Biodis Site scientifique et culturel

BIODIS UNITE / LE MARIAGE DE LA TERRE ET DU CIEL

Accueil

 

j'ai abandonné les réseaux sociaux, un peu fatigué du bruit qu'ils véhiculent et de l'incommensurable subjectivité qui y prévaut. ce site constitue la seule interface électronique que je conserve avec le monde et la société. Les"tempêtes dans des verres d'eau" sont de nature à détourner du seul objectif " bien illusoire" qui vaille : à savoir la connaissance étendue d'un univers par la pratique de l'introspection, de la contemplation et de la raison.

Mon idéal est stoïcien en pointant à l'horizon une "ataraxie" dont la définition qu'il en donne ne me semble pas inaccessible :

Pour les adeptes du stoïcisme (chez Epictète il apparaît comme le complément de l'apatheia, l'absence de passion), l'ataraxie désigne un état acquis grâce à la méditation et un travail sur soi, notamment l'étude de leur doctrine. La quiétude stoïcienne résulte de la connaissance du mouvement de l'univers, animé selon eux par un air chaud (le pneuma) animant tout l'univers dans un mouvement infini et cyclique d'inspiration et d'expiration. L'éthique est ainsi imbriquée avec la physique. En méditant sur le cosmos, les stoïciens tentaient de trouver un rythme de vie calqué sur la totalité cosmique, libérée des passions négatives, qui deviennent des troubles et engendrent angoisse et colère. Ce détachement amène donc le stoïcien à considérer chaque évènement comme un moment nécessaire à la bonne marche de l'univers.

Il ne s'agit pas de perdre son humanité mais d'en calmer le soufre alchimique.

VDS

Je me présente, je m'appelle Vincent.... 

Vincent De Schuyteneer 

  • Né à Ath le 19/04/1968 (Belgique).
  • Originaire d'Irchonwelz ( lez Ath)
  • Pensionné à activité complémentaire,
  • Master Ingénieur en Sciences agronomiques (1990), Conseiller en prévention niv I (1996), biologiste.
  • Passionné de sciences naturelles
  • Grand intérêt pour la  ruralité belge du 19 è S et du 20 è S  jusque 1965,
  • Thuin ( Belgique , Hainaut ) (depuis1996)

 

MA SENSIBILITE      

Cette page d'accueil n'est pas figée, je tente simplement de m'y présenter d'une manière la moins superficielle possible en présentant la nature de mes idées sur des sujets divers, sans langue de bois. L'internet à l'avantage de permettre une libre expression, sans contrainte et sans crainte d'en subir des conséquences néfastes, ce qui n'est bien sur pas le cas dans nos relations sociales coutumières.  

Ressentez, Mesdames  et Messieurs, laissez courir vos sensations en vous, nul n'a le droit de vous les retirer, elles sont la base de votre vie, générées par votre âme, elles constituent la matière, la mère, ......., la vie. Ainsi éclairées par le lever solaire de l'esprit elles sont à la base de l'émergence d'une vraie humanité, cet absconditus est pourtant unique et à la base de tout existence, l'essence.

Loin, aussi loin que tu sois 
Et plus loin si je dois, 
J'irai vers ta lumière 

Loin, aussi loin que je peux 
Et plus loin si tu veux 
Par de là les frontières

Je n'ai pas choisi 
C'est ni le besoin, ni l'envie 
J'ai cette force au fond de moi 
Qui me porte vers toi

Loin, plus loin que l'au-delà 
Où l'horizon se noie 
Dans le ciel et la terre. 

Loin, à des milles et des milles 
Où tout est immobile 
J'offrirai mes prières

Je n'ai pas choisi 
C'est ni le besoin, ni l'envie 
J'ai cette force au fond de moi 
Qui me porte vers toi

Loin, au bout de l'espérance 
Trouver la délivrance 
Et du feu et du fer 


Loin, je suis né pour servir 
Pour servir et mourir 
Pour souffrir et me taire

Loin, loin jusqu'au pied du ciel 
Aux ténèbres éternelles 
J'irai vers ta lumière

 

 

There are no limits except those that we set for ourselves

 

Le « Dernier homme » désigne ce qu’il y a de plus méprisable en ce monde : celui qui est  impuissant à créer et à aimer, l’individu totalement asservi et jouissant  d’un « bonheur » programmé et mesquin. Cette idée de Nietszche dépeint la nature mentale des hommes de notre époque, fleurtant agréablement avec la proximité du chaos politique économique et humain, maintenant inévitable. Ce chaos est indispensable, il détruira cet édifice chancelant qui pourra alors renaître sous une forme épurée à partir de ses racines profondes;  

 

 

MON HISTOIRE

Les hasards de la vie ont fait que j'ai beaucoup souffert des paroles, des jugements et des jalousies d'une part majeure de mes fréquentations, mon comportement était parfois, il est vrai, atypique et a-normal dans certaines situations. Les professionnels avaient établi à l'époque qu cela était du à  plusieurs problèmes dont un syndrome limite assorti d'un trouble de la personnalité, soigné par la psychiatrie. je remercie, à ce titre, la professionnelle qui s'occupe de moi et qui me permet, maintenant, une qualité de vie bien améliorée. En fait j'ai besoin d'air, de transparence et d'humanité, choses dont j'ai peu bénéficié durant une longue période de ma pauvre existence. Comme de coutume ce furent des jugements massacrants issus d'esprits ténus et engoncés dans la considération d'eux même, des tristes sires mentalement limités et gérés par des dogmes idéaux du tribunal collectif.

J'ai sombré dans une addiction pour atteindre un paradis artificiel que j'espérais moins caustique, les jugements n'en furent qu'augmentés, et l'incompréhension plus patente. Il a fallu que je me cherche, que je réfléchisse sur moi-même, que je me remette en question, que j'étudie mon cas personnel à l'aune de mes sensations excessives, que je me reconstruise progressivement, car j'étais totalement détruit, déstructuré. Actuellement, je vis une abstinence vieille de 15 années et un relatif bon contrôle de mon trouble supposé, sans doute inguérissable. . Les idées et les matières traitées dans ce modeste site constituent une part de mes activités salvatrices.

Dans ce genre de trouble, du moins pour mon cas, un aspect a-social émerge, du en grande part à une sensibilité exacerbée : colères dévastatrices et tristesses profondes alternent sans cesse. Avec le temps, mes colères disparaissent, ne sont plus suivies d'actes, elles se noient dans une philosophie de la vie particulière, faite d'acceptation, de distinction entre l'essentiel et le relatif superflu. Quant-aux tristesses excessives, je les laisse émerger dans un cadre de solitude, cela trouble ainsi beaucoup moins l'entourage.

Mais attention, un tel individu n'oublie jamais vraiment les chocs de son existence, ils sont apprivoisés, engourdis, mais prêts à refaire surface, sous forme de fureur ou d'une immense rancune d'autant plus intenses qu'elle sont froides, c'est un volcan dont les entrailles sommeillent, mais jamais définitivement. 

Il ne faut jamais se rattacher à la compréhension de son entourage, celle-ci n'existe jamais vraiment. Lutter contre ce principe ne sert à rien, c'est de l'énergie gaspillée. Parfois de l'empathie peut apparaître, dans des situations particulièrement sereines, mais il ne faut pas pour autant croire que c'est gagné, ce n'est qu'un feu de paille et les circonstances plus classiques de la vie : les conflits, ont tôt fait de laisser choir sur votre nuque, l'éternelle épée de Damoclès du jugement de valeur. Ce jugement de valeur est éminement destructeur pour la personnalité troublée, du moins pendant la jeunesse du trouble. Il faut d'abord apprendre à relativiser ce jugement, conscientiser sa propre faille  narcissique, apprendre l'emphatie envers autrui, qui ne vit pas ce que vous vivez, et est peu apte à le comprendre. Autrui ne changera pas fondamentalement, c'est ce mutant  qui doit s'adapter aux autres et à son trouble, tant que faire se peut. Mais il en reste toujours quelque chose, même si avec ténacité, courage, transparence choses s'améliorent et de larges plages de serénité absolue ( recours à la méditation ) ou relative apparaissent, la vigilance est de mise.    

Avec mes excuses pour les excès que ce site contient, il sert aussi d'exutoire.

Les données ont depuis peu, notoirement changé Le paragraphe précédent semble devoir être mis en doute, depuis peu, on a découvert chez moi une caractéristique cognitive minoritaire dans la poplation, je n'en ai jamais eu conscience. Je n'en éprouve absolument aucun orgueil. Si j'exhibe cette information, c'est que les HP ( hauts potentiels ) on énormément de mal à s'adapter à une société qui ne leur convient pas et provoque des souffrances psychologiques permanentes si aucune remédiation n'y est apportée. Souvent, la simple prise de conscience du fait retourne totalement la perspective.  

Pour ceux qui connaissent l'ex-enseigne de ce site, il est évident que celui-çi n'a pas de but très précis, mais plutôt un objectif général qui se construit progressivement, il constitue simplement un espace personnel d'expression, et n'est opposable à personne. Il est, c'est vrai, un peu pédagogique, en relatant un peu l'évolution de ma pensée au sujet de diverses discplines scientifiques voire philosophiques. J'y rédige également des notes concernant les sciences de base indispensables à l'activité des agronomes, Master en sciences des ingénieurs en agronomie, des biologistes et des naturalistes. Je fais également allusion à la mythologie, l'histoire des religions, l'ésotérisme textuel et quelques réflexions diverses sur notre société contemporaine, tout ce qui tourne autour de la pensée de l'homme et de son essence supposée m'intéresse au plus haut point.  Je suis de souche paysanne, et porte un grand intérêt à la nature, et aux milieux ruraux d'avant 1965. Accessoirement j'écoute assez bien de musique, essentiellement des morceaux où les trompettistes sont mis en évidence : Tine thing Helseth, Winton Marsalis, Alison Balstom, ......... et l'incontournable " Hora Staccato " interprété par Maurice André, bref assez classique somme toutes.

   Tine Thing Helseth

J'ai 50 ans et suis issu d'un petit village rural du Hainaut occidental dénommé "Irchonwelz", ma sensibilité a été forgée par la lignée de petits exploitants agricoles de ma famille, je suis en quelque sorte un archaïsme vivant, du moins en pensée, ce qui ne me permet pas d'accepter, comme il se devrait, la dynamique sociale actuelle. mes pensées volent parmi les potagers, les vieux saules, les bocages, les champs de blé et les ruines charpentées en chêne, tenons et mortaises des vieilles fermes hennuyères de mon enfance.

Ingénieur dans le domaine de l'agronomie, je ne suis pourtant pas en phase avec le progrès technique tous azimuts, et les principes de production imposées à nos agriculteurs par le sacro-saint paradigme de l'économie européenne. Il y a des principes de bases à la production agricole, que nos fermiers connaissent encore tous, et qu'il doivent sacrifier sur l'autel de la production de masse, sans laquelle il ne leur serait plus possible de vivre de leur travail. Les principes naturels sont incontournables dans ce domaine, comme dans tous les autres d'ailleurs, et les contourner amène des catastrophes au niveau de la salubrité des aliments et au niveau de la qualité des sols et de la nature qui sont pourtant les bases de toute production agricole. Je suis pour une activité de production respectant les principes élémentaires de l'écologie scientifique, et pour le retour à certaines valeurs et coutumes pratiques d'antan qui ne semblent rétrogrades et risibles qu'aux personnes ne les ayant pas cotôyées et qui constituent la majorité de notre population occidentale. Je considère qu'à partir de 1955 , le niveau du trop plein a été atteint et que globalement l'activité économique outrancière devint plus destructrice que productrice aux niveaux culturel, humain, intellectuel, psychologique et spirituel.

L'HOMME MODERNE

La seule divinité en laquelle les hommes, en grande majorité névrosés, de notre société portent leur respect, est de nature financière, économique et mercantile. Il est maintenant certain, que cette course à la croissance, impliquant des sottises terribles au niveau de notre environnement et au niveau du mental, de l'âme et de l'Esprit , pourrait entraîner une disparition à moyen terme de l'espèce humaine, conformément aux conséquences prévues par le néo-darwinisme et plus globalement les lois naturelles millénaires. Cette transformation est déjà actuelle  avec : 

- Dysharmonisation de l'équilibre mental des populations dites " civilisées ". 

- Nivellement intellectuel par le bas du à l'hyperspécialisation des activités intellectuelles humaines, au cloisonnement des savoirs. 

- Perte de discernement favorisé par une presse soumise au pouvoir, instrument de manipulation quotidienne. 

- Disparition de la possibilité d'épanouissement humain authentique, soit un funeste dogmatisme social imposé par une " élite" dirigeante bien souvent dépourvue de toute culture de l'humain  de son histoire et de son "propre" ontologique. 

Dans l'état actuel des choses, rien n'est à espérer quand à l'issue de cette catastrophe, si ce n'est une mutation : oser croire que certaines consciences réveillées permettront au destin de prendre un autre chemin, de se ré-envoler.

TOILE DE FOND SPIRITUELLE   

 Ces principes millénaires dont j'ai parlé, inondent notre univers, mais nous ne les voyons plus, je reprendrai à ce titre une pensée émise par E. Canseliet, homme à l'esprit  pétri de tradition, de philosophie et d'alchimie, qui exprimait à peu près en ces termes :

"Le monde est une forêt de symboles, qui s'attache à leur signification, renaîtra de la terre " cette mère est une maîtresse exclusive, il faut que l'on s'occupe d'elle

 

v   

V.I.T.R.I.O.L

                                                             

 Frappe, on t'ouvrira

Cherche, tu trouveras

Demande, on te répondra

 

 

 

Pour recevoir, il faut donner de manière équivalente... 

EPURATION IDENTITAIRE PERSONNELLE

Comme je l'ai mentionné plus haut, je rejette une bonne part des principes qui gèrent le fonctionnement de notre société, j'en fait cependant partie et, que je le veuille ou non, elle détermine une bonne part de ma vie, rien ne m'empêche cependant de penser autrement, hors ce funeste dogmatisme imposé et stérilisant l'homme en lui enlevant, ou plutôt en le rendant inconscient, que d'autres voies de vie sont possibles, dans une bien meilleure harmonie intérieure et extérieure à lui même. Je cite : ce n'est d'ailleurs pas un signe de bonne santé mentale d'être adapté à une société malade........ Le sachant ou non, tout homme a besoin d'une identité qu'il se doit de chercher, ce faisant je ne me reconnais pas du tout dans celles qui sont consécutives à l'esprit de notre monde " évolué ". C'est parfois lourd à porter, mais je ne suis pas un prostitué philosophique. Ce n'est d'ailleurs plus une question de choix pour la majorité du peuple occidental, celui-ci ne sait plus qu'il a ce choix, il n'imagine même pas que ce soit possible, comme tout robot qui se respecte, ni même que l'alternative existe ou soit souhaitable. C'est de déshumanisation dont il s'agit. La terre ne disparaîtra pas après l'homme, elle est matrice de toute vie et se purifiera, ne laissant de nous que quelques traces enfouies d'un passage, pas de quoi pontifier sur la grandeur de l'homme, il est animal et est soumis aux lois de l'extinction des espèces, surtout lorsque c'est de sa responsabilité qu'en est fomentée l'occurrence.  J'ai donc choisi de chercher seul cette identité, sans tenir compte des voies et illusions philosophiques et socio-économiques qui nous sont proposées dès 1950. La nature, la musique, les sciences fondamentales ou humaines comme l'anthropologie et la philosophie me suffisent parce que je les contrebalance d'un spiritualité traditionnelle qui m'est vitale.

Je n'aime pas trop discuter de sornettes, et les  sciences économiques sont de cette nature. En effet, la définition et l'efficacité des sciences sont déterminées par les principes de la méthode scientifique qui s'applique à des êtres et phénomènes naturels, avec un pouvoir de prédiction significativement efficace. La discipline économique ne répond pas à cette définition et ne permet que très peu de prévisions vraies, tout au plus peut-elle donner des explications boîteuses a posteriori. De plus son jargon est repris par des politiciens qui n'ont généralement aucune notion de statistiques, et sont ainsi parfaitement incapables d'en donner une interprétation sensée, ils préfèrent faire illusion de leur compétence en les adaptant à leurs sombres desseins électoraux, ce sont des sophistes sans vocabulaire voire lamentablement "a-sémanti-ciens". D'ailleurs la zoologie des élus, se limite à des juristes, économistes à quelques très rares exceptions près, ce qui ne leur permet pas de comprendre grand chose aux phénomènes qu'ils ont à traiter. Quand bien même disposeraient-ils d'une équipe compétente, ils sont incapables d'en comprendre le sens des conclusions. Bref, je n'irai pas plus loin, ça prendrait des bibliothèques entières pour en arriver aux mêmes conclusions générales.

Comme je l'ai dit, je rejette donc l'esprit de notre temps et n'en tiens  pas compte, c'est un titanic humain, philosophique et physique dont il faut s'éloigner, au risque de détruire tout ce qui est proche du propre de l'homme. J'espère simplement que les peuplades et les ethnies traditionnelles, ayant conservé leur liberté tous azimuts, résisteront encore suffisamment à leur destruction par l'homo oeconomicus, pour donner cette impulsion salutaire vers la sagesse de l'homme qui sait et connait.

Conjecturons que les personnes conscientes de cette humanité, hommes de tout bord, paysans de toutes terres, alchimistes de tous bois pourront, par leur savoir transformé en connaissance s'allier à ce dessein merveilleux qu'est l'opportunité, pour tous, de réaliser ces noces royales en vue de générer un homme nouveau debout et vivant. 

Noces physiques, biologiques, mentales et spirituelles susceptibles de générer l'enfant sacré apte à transmettre la continuité universelle. Pour moi c'est trop tard, je suis mort en contemplant le levant, depuis le labyrinthe de la cathédrale de chartre, celui-ci m'a aveuglé. Celà signifie que personnellement, je crois ne pas être digne du sens des métaphores et symboles que j'utilise ci dessus et ci dessous, mais, je souhaite pleine réussite a autrui, dans l'acquisition de ce discernement lumineux intérieur et extérieur, dont il est question.

    

 

les sous titres " toile de fond" et épuration identitaire ualité" sont annoncés par cet oiseau imaginaire qui chante la présence du matin, tout en gardant un minimum d'hermétisme, j'y ai mis sous forme de métaphores voire d'allégories Un principe central du secret alchimique. Comme dans toute cette page d'accueil d'ailleurs :  chaque mot, chaque phrase, chaque texte, cache une pensée occultée, qui n'est pas celle qui apparaît en premier lieu à l'esprit.

 

Juste après les trois marches du temple je ne savais ni lire ni écrire, il fallait qu'on me donne la première lettre pour que j'épèle la suite.

J'ai ensuite appris à lire et ce fut long, ce ne sera d'ailleurs jamais fini.....

Maintenant j'apprends à écrire, et cela durera tout aussi longtemps

et pour écrire et lire, il faut que je recommence sans cesse à épeler en écoutant la première lettre.

Il n'y a pourtant nulle volonté d'assombrissement dans ces phrases, elles ont juste besoin de la levée solaire d'un petit matin quotidien pour s'éclairer, nul ne peut perturber les astres de la sphère parfaite dans leur parcours, et ceux-ci surviennent rituellement et rythmiquement, la vie consiste à le percevoir. Tout commence par là mais, tout fini par le logis nocturne et la couche du soleil, soyons confiants car cette nuit est salutaire tant elle appelle la survenue du jour. Ne parasitez pas votre vie par la considération du temps, il est infiniment long, voire infiniment court, le soleil n'est jamais au point géométrique du zénith, il ne fait qu'y passer sans s'arrêter, l'angle n'est jamais droit, il faut sans cesse rectifier, s'en approcher grâce à trois points lumineux, trois flambeaux traduisant la force, la sagesse et la beauté.   

 

 

Tine Thing Helseth : Libertango

De manière plus pragmatique, l'approche initiatique traduit une évolution mentale dont les quatre premier stades peuvent être exprimés par les facultés suivantes :

1) Propension à s'approcher d'autrui par la compréhension, l'emphatie, la prise en compte de sa situation historique personnelle débouchant sur une volonté d'aide et de charité, c'est ce qui est appelé l'amour dans ce contexte . 

2) Tendance à l'harmonisation des pensées, des sentiments, mise en cohérence des des actes avec ces pensées, des causes et des effets .

3) Acquisition d'une patience douce que rien ne peut ébranler. 

4) Indifférence à la douleur, au plaisir, à l'illusion, acquisition d'un haut discernement par rapports aux phénomènes.

Le point 1 correspond au sens de l'amour d'autrui, tel qu'il est prôné par les religions, souvent mal compris, il n'a rien de charnel. Ces acquisitions morales ne sont pas isolées, elles apparaissent après un long travail de mûrissement intérieur, elles en sont finalement les conséquences. A l'issue de ces transformations, la vie prend une autre sens emprunt d'une grande sérénité. Je ne citerai pas les trois stades qui suivent, ils sont à découvrir. Déjà, très peu de personnes arrivent à ce quatrième stade. Les trois suivants constituant une somme à 7 stades avec les quatre premiers ( il ne s'agit pas vaiment de stades ), 7 points de repère. Il y a infiniment peu de personnes qui y arrivent : les sept métaux des alchimistes ......constituent ce qu l'on appelle parfois " petits mystères".   

Il n'y a nul besoin d'être un Myste, un Elu, un Sage etc......, termes emprunts à une tradition millénaire et quelque peu inadaptés aux "pratiques" sémantiques actuelles, pour comprendre qu'il s'agit d'une évolution psychologique guidée par un idéal spirituel, cette évolution a une haute valeur de stabilité sociale et mentale. Il s'agit, en fait, de jeter un pont, voire établir une certaine transparence entre ce que l'on appelle la conscience et la mémoire collective ou inconscient profond de l'homme, en d'autres termes l'union du ciel et de la terre.
 

 UN PEU DE PHILOSOPHIE NATURELLE 

Contexte physique universel

Notre univers se définit conventionnellement à partir des composantes théoriques suivantes :

Espace, énergie, matière et temps apparus lors d'un évènement primordial dénommé big bang, cette hypothèse bien étayée est issue d'un développement mathématique relativiste et constitue ce que l'on appelle une singularité fonctionnelle. cette réponse est purement scientifique et ne répond nullement au questionnement philosophique.

C'est une réponse au "comment" et nullement au "pourquoi ultime" car étant donné que le temps apparaît avec le big bang, il est impossible d'imaginer rationnellement un avant. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle les mythologies dans leur composante cosmogonique prévoient un avant création issu d'une puissance une auto-engendrée, répondant conventionnellement au pourquoi des origines ( spiritualité). 

On voit ainsi très bien le "non recouvrement" des magistères religieux et scientifiques, les réponses sont issues de modes de pensées différents et ne répondent pas aux mêmes besoins. L'on peut cependant accéder à l'envol vers la spiritualité en pratiquant les sciences de manière holistique et honnête, mais c'est une autre histoire;;;

Donc, en termes physiques, l'univers correspond à un espace conventionnel ( fini , infini ou en expansion selon les théories ) peuplé de matière et d'énergie et structuré selon un ordre de nature spatio-temporelle. Depuis Einstein, l'on conçoit un  domaine fonctionnel - espace-temps - et une identité particulière de la matière et de l'énergie.

L'énergie qui est un concept virtuel, ne se définit pas, mais se décline théoriquement par ses différents formes physiques et potentialités. 

Cette énergie s'applique à la matière par un être de raison appelé force et cette force a pour épiphanie quatre formes particulières appelées interactions : 

Tous les processus physiques, chimiques ,parfois biologiques connus peuvent être expliqués à l'aide de seulement quatre interactions fondamentales .

l'interaction gravitationnelle, responsable de la pesanteur, de la marée ou encore des phénomènes astronomiques,l'interaction électromagnétique, responsable de l'électricité, du magnétisme, de la lumière ou encore des réactions chimiques et biologiques, l'interaction forte, responsable de la cohésion des noyaux atomiques,l'interaction faible, responsable de la radio-activité beta, qui permet au Soleil de briller.

La théorie qui décrit la gravitation est la relativité générale, celle qui décrit les trois autres est le modèle standard. Notons que pour des besoins courants, l'on ne mets pas en branle l'outil physico-mathématique de la relativité générale étant donné que la mécanique classique de Newton y pourvoit suffisamment.

 La mécanique classique a été en grande partie formalisée aux 18è et 19è siècle par le calcul différentiel  et la mécanique relativiste est issue des cogitations d'Einstein et de Grossman au début du 20 ème siècle. Cependant la mécanique classique est une conséquence particulière de la relativité générale dans le cas particulier de vitesses très inférieures à la vitesse de la lumière, ce qui est le cas dans la vie courante.

Une cinquième interaction est sur le banc d'étude et son vecteur serait le boson de Higgs, son existence prévue théoriquement a put être confirmée empiriquement.

La panacée des physiciens serait l'unification théorique de ces 4(5) interactions, mais elle est actuellement impossible puisqu'il semblerait que les mécaniques quantique et relativiste ne puissent former un tout cohérent.

Cette matière est horriblement complexe, et les éléments fournis par les medias au sujet du boson de Higgs n'apportent pas d'information correctement vulgarisée, ce qui est d'ailleurs très difficile. c'est très souvent le cas en matière de science, la presse non spécialisée n'a pas le moyen intellectuel adéquat. Méfiez vous également des publicités affirmant des preuves " scientifiquement reconnues ", il s'agit la plupart du temps de sornettes institutionnalisées.   

L'origine de la chimie moderne

Le 18è siècle fut important dans le domaine, si les scientifiques apothicaires et alchimistes ont pu découvrir des pratiques empiriques pour modifier chimiquement et à dessein certaines substances, ils ne disposaient pas pour autant d'une théorie cohérente expliquant cette réactivité. Il n'existait d'ailleurs pas de nomenclature rationnellement exploitable des diverses substances disponibles. Celles-çi portaient des noms poétiques et métaphoriques comme esprit de sel, vif argent, .......ces conceptions ne permettaient pas de faire émerger les hypostases particulières des grandes lois de conservation de l'énergie et de la matière.

Antoine Laurent de Lavoisier né en 1743 se chargea de cette tâche, il put, suite à de brillantes démonstrations de laboratoire utilisant la mesure, isoler le principe de conservation de la matière dans le cas des réactions chimiques. Sa découverte fut exprimée par des phrases telles que " Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme".

Grâce à lui, Gay lussac put appliquer cette découverte et initier l'établissement d'un certains nombre de lois de comportement des gaz , un modèle idéal de gaz fût établi : le modèle du gaz parfait, origine de la physique statistique, il n'en fallait pas plus pour qu'Avogadro puisse établir des principes théoriques et dénombrer la concentration en particules d'une quantité donnée de gaz, les notions de molécules et d'atomes pouvaient  naître ( le nombre d'Avogadro ). Lord Rutherford établit alors un modèle planétaire de l'atome et montra par une expérience célèbre le caractère fondamentalement discontinu de celle-ci ; Ce modèle recelait cependant une lacune théorique en rapport avec la conservation de l'énergie. C'est grâce à la mécanique ondulatoire de de Brooglie et la mécanique quantique de ses suiveurs que  fut établi le modèle de Bohr, véritable départ du processus de théorisation de la structuration de l'atome, de la théorie des liaisons chimiques et de la théorie expliquant la réactivité.

Toutes ces découvertes sont, en dernière analyse, de la physico-chimie, c'est à dire de la physique appliquée à la chimie. 

Alison Balsom in "Hummel "

 biologie

Dans les domaines précédents, tout est explicable à partir des interactions fondamentales, il n'en n'est pas de même des domaines étudiant le vivant, comme l'a dit Einstein, les sciences de la vie ont leurs lois propres. Les êtres vivants sont des systèmes complexes, ils sont le siège de l'émergence de propriétés répondant à l'aphorisme " le tout est plus que la somme des parties". ces propriétés émergentes sont assez caractéristiques :

- Réactivité au milieu

- Evolution soumise à sélection naturelle

- Reproduction avec conservation d'un patrimoine héréditaire

- Absorption d'énergie sous forme de molécules : alimentation

-  Maintien d'un état thermodynamique hors équilibre

...................................................................................................................

Depuis les origines la matière est passée du règne minéral à l'apparition du règne animal et végétal, somme toutes, il s'agit d'une complexification de la matière .

 

En définitive qu'ils aillent se faire .........

Je suis un homme totalement désabusé de la vie dans cette société, absolument rien de ses créations et de ses nouveautés ne m'intéresse. Je ne crois absolument plus aux démocraties ni aux politiciens qui les trahissent ne fut-ce qu'en les nommant. La divinisation de l'économie et les démagogies qui en découlent me font horreur. Toutes les sociétés occidentalisées fonctionnent sur un mode totalitaire vicieux et dissimulé par des promesses insensées et des manipulations psychologiques éhontées. La population ne possède plus de conscience des réalités et est devenue incapable de développer une pensée équilibrée, tout celà est voulu par un pouvoir public tout aussi inculte. L'homme serait ainsi en voie de disparition " suspendue " tant que l'environnement peut le supporter, au point où il sera arrivé, ce n'est pas une grande perte, cette disparition serait un bien pour le monde.

 

  

En attendant mon dernier jour, j'essaye de profiter des choses qui ne sont pas contaminées par ce paradigme social. Je profite de la nature environnante, de mon jardin, de la musique, de mes pensées, de la lecture et de l'étude des sciences et de la philosophie, tout celà dans un cadre de pensée et de pratique issu de la ruralité d'avant 1965. J'ai une vie isolée, avec mon fils et ma femme et je n'ai de contacts extérieurs qu'avec une dizaine de personnes. Dans un coin reculé d'un petit village du Hainaut, je me délecte des mutations de la nature au cours des saisons, identiques dans leur infinie diversité,  C'est dans cette réclusion volontaire, hors des feux et des fausses lumières, que je vis le présent en attendant la fin, je suis mort socialement et compte bien le rester.Je préfère considérer que la société est morte ou n'existe pas. 

Je ne crois pas aux lois de mon pays et ne m'y soumet que pour éviter la pénalité, si cette pénalité est évitable, je les oublie parfois . Comment voulez vous que ces lois soient justes et justement appliquées dans un tel contexte. Elles sont un tissus d'inepsie en rapport avec l'inconséquence des hommes qui les rédigent et les promulgent. A part l'interdiction de tuer de voler ou  plus généralement de porter préjudice à autrui, je ne me sens pas lié au cadre légal. Je n'ai donc pas la qualité de citoyen mais je suis attaché à mon terroir par le coeur.

CE SITE EST ACCESSIBLE A TOUS, MAIS NUL N'Y PENETRE S'IL N'EST GEOMETRE.

En définitive seuls m'intéressent la nature, la conscience et l'humain.    

L'incohérence, ou inanité essentielle du concept de croissance économique au point de vue biologique et écologique

Qu'est ce que cette croissance économique dont les médias nous bassinent les oreilles, sur quoi se base l'obsession des politiciens à maintenir et augmenter ce taux de croissance ???

Cette croissance économique est devenue la panacée de tous les dirigeants du monde occidental ou occidentalisé, des Etats unis, que notre Europe suit comme un petit chien , surtout depuis que fonctionne ( boîteusement il est vrai ) notre institution européenne. De pauvres JI ont servi de chair à canon sur les plages de Normandie, mais depuis nous le payons au centuple.  L'institution européenne a été créée sur base idéale d'un certain regroupement économique et mercantile, mais n'a pas tenu compte des spécificités sociales, culturelles et humaines des diverses nationalités. Il s'agissait de constituer une économie forte, volumineuse et résistante aux chocs de nature financière ( inertie de la masse ). Il était sans doute trop tôt, les populations n'étaient pas encore suffisamment manipulées pour ne déterminer leur vie qu'à partir des valeurs économiques, on le voit actuellement par l'émergence de certains nationalismes, parfois extrêmes et la difficulté de faire consensus. Les peuples, et c'est heureux, gardent certaines autres valeurs.

La croissance  est un concept permettant de mesurer l'aspect quantitatif de l'économie, elle ne tient compte d'aucun autre critère, qu'il soit social, culturel ou simplement de bien être. Cela signifie, dans l'esprit de nos dirigeants, que c'est le seul critère valable pour mesurer la santé d'une société et le bonheur de ses membres ...........et que l'argent détermine tout le reste. C'est déjà très discutable, mais en plus la course à la croissance est destructrice. En effet, un indice de croissance assez faible comme 1,5 % est caractéristique d'une augmentation de 100% de celle-çi après quelques décennies, c'est une fonction mathématiquement exponentielle dont les dérivées première et seconde sont également des exponentielles, la vitesse de cette croissance et son accélération sont aussi exponentielles.  En pratique celà signifie une augmentation vertigineuse des prélèvements de matière première avec rejet consécutif exponentiel des déchets de production, qu'ils soient matériels ou facteurs physiques environnementaux. 

la conséquence est simple : épuisement des réserves de matières premières avant qu'elles puissent se reconstituer ( ex : coupes sauvages dans les forêts, stérilisation des sols et destruction ou réquisition des terres ancestrales des peuples traditionnels ) suivie d'une production massive de facteurs polluants  encrassant l'écosystème dans toutes ses composantes. Pourtant cette occurence ne permet pas la survie des primates notamment ( par exemple l'homme ). L'homme n'est pas une bactérie dans une boîte de Pétri, il ne sporule pas lorsque le milieu est devenu défavorable en attendant un futur meilleur. L'écosystème à une certaine capacité d'autoépuration, mais lorsque c'est trop il est débordé. Le monde biologique fonctionne thermodynamiquement à un niveau énergétique hors équilibre, correspondant à un niveau d'ordre fonctionnel, c'est à dire en contrant la loi universelle  de croissance d'entropie ( deuxième principe de la thermodynamique ). Les déchets matériels ( pollution chimique voire biologique ) ou les phénomènes énergétiques ( ondes, radiations, températures.......) apportent de l'entropie et menacent cet ordre naturel, à terme ils amènent la mort par déstructuration des systèmes biologiques. Ces lois physiques sont incontournables aux conséquences inéluctables. C'est vers celà que la croissance économique va nous amener. Il est vrai que cette croissance est le moteur de l'économie, sans elle, les faillites et le chômage prendraient un envol supplementaire. Nous avons donc le choix entre la disparition de l'espèce humaine par destruction de son milieu de vie,  que nous provoquons, et la mise en place d'une révolution douce permettant le remplacement d'un modèle socio-économique et culturel obsolète et décadent.

Aucune volonté de changement de paradigme ne semble pourtant émerger, ou même, est systématiquement étouffée, la junte politique et financière dirigeant le monde, mettant un point d'honneur à ce que cette situation se maintienne, par bêtise, soif de pouvoir et d'argent ou simple inculture et improbité. La catastrophe étant malgré tout annoncée par nombre de scientifiques, ne semble pas trop émoustiller le public considérant son occurence encore lointaine et ne manifestant aucune volonté de changement de ses habitudes. Le terme crise est encore utilisé comme si tout cela était temporaire, avant que magiquement tout rentre dans l'ordre. Il ne s'agit pas d'une crise, étant la durée du trouble, c'est une faillite de système, actuelle, et dont les stigmates sont déjà très constatables.

Il s'agirait donc d'une extinction majeure, comme il en fut déjà plusieurs dans les temps géologiques, à la différence près que c'est l'homme qui la provoque. La terre, malgré qu'elle soit extrêmement malmenée, fera jouer sa capacité d'autoépuration après la disparition de l'homme, dont il ne restera que temporairement quelques traces d'un passage infime, à l'échelle des temps géologiques.

 

 

  L'information contenue dans ce site

De manière plus pragmatique, les contenus à caractère scientifiques de ce blog sont des synthèses personnelles réalisées à partir de sites internet triés sur le volet ( une part de l'iconographie), de livres de référence, de syllabi issus de l'enseignement supérieur et de notes personnelles. Rien de nouveau sous le soleil donc, mais la volonté de présenter des documents clairs susceptibles d'aider des étudiants dans leurs recherches d'information dans les domaines concernés. L'idée n'est pas de présenter les dernières  nouveautés, mais plutôt de se concentrer sur des bases indispensables rigoureuses, à partir desquelles tout savoir plus  élaboré doit se constituer. l'idée de départ était aussi de proposer une iconographie totalement personnelle, mais faute de temps, j'ai du me servir, parfois à la hâte, de celle qui était accessible sur internet, il m'est même arrivé d'oublier d'en demander l'autorisation, ce qui est impardonnable. Petit à petit certains auteurs se manifestent et généralement le problème se règle en toute courtoisie.

Pour ce qui concerne d'autres disciplines, plus proches des sciences humaines, les écrits sont généralement originaux, il est vrai que dans ce type de pensées, les idées sont parfois plus relatives et diversifiées :  en sciences il n'y a pas plusieurs vérités, et s'il y en a, c'est dans des contextes de recherche ou le choix de la théorie adaptée n'a pas encore été fixée et validée par la communauté scientifique. La science se doit d'être rigoureuse, vérifiable et adogmatique.

Le principe fondamental que j'adopte en matière de réflexion sur les grandes questionnements de la vie, métaphysiques ou rationnels est dual, je fais jouer le rationnel et le spirituel dans la même cours de récréation, sachant que beaucoup d'idées scientifiques sont basées sur une imagination de départ, qu'il faut pouvoir ensuite rationnellement formaliser. Les scientifiques de la recherche fondamentale sont aussi des artistes et des philosophes, il ne peut en être autrement. Ce qui est fort différent pour les scientifiques travaillant dans des domaines cloisonnés à forte plus value financière, leur pratique est  abstraite du contexte scientifique global  ( industrie du médicament, par exemple,bio moléculaire appliquée etc...  ) et de l'homme. Ce sont donc ces derniers domaines qui sont sur-financés, par rapport à la recherche fondamentale. Les "annus mirabilis" eisnteiniennes sont loin, les princes des mathématiques, qui avaient encore une vision globale de leur discipline comme Poincaré ne sont plus, les titans comme De Brooglie, Heisenberg, Pauli, Schrödinger, Monod, Currie, Ernst Mayr, Watson, et consorts n'intéressent plus les états, ils ne sont plus à la mode parce que le fruit de leurs recherches ne peut se décliner qu'à long terme........l'économie croit ne plus avoir besoin de valeurs sûres de ce genre.

Informations utiles, pour réfléchir

Ame et esprit 

Il est coutumier d'affirmer que le travail intellectuel se mène avec l'esprit, ce qui est vrai, mais il y a une distinction importante à faire quant aux contenus et connaissances que l'esprit peut fournir, selon son mode d'utilisation. Par la voie sèche, l'esprit travaille sur des concepts pur et durs, abstraits de leur source vivante. Sachant que les concepts ne sont que des modèles de la réalité insaisissable et indéfinissable  par la cognition ( La vie, l'énergie par exemple, l'univers.... ), le mécanisme d'action de l'esprit sur ces conventions rassurantes ne peut que fournir des vérités sèches tronquées philosophiquement. C'est l'incomplétude vitale du rationnel, ce qui ne l'empêche pas d'être exploitable dans des situations courantes ou il est imaginé que seul le pragmatisme objectif ( ou objectal ?? ) est utile. Pourtant il n'existe pas d'objet sans sujet et l'homme n'est pas réduit à un sujet ratiocinant ou rationalisateur, l'homme vit, il possède des réalités et des dynamismes cognitifs cachés, inconscients se rapprochant de la nature de ce vieux terme qu'est l'âme et qui amène l'humidité de la vie.  Le couple sémantique de jadis apparaît ainsi dans ma pensée : Ame/esprit. En quelque sorte je l'actualise en niant son obsolescence ; c'est une donnée temporellement et spatialement universelle, sacralement active tant que l'homme sera. Ce couple, lorsqu'il est activé, lors d'une conscientisation, permet d'autres résultats à l'acte de penser, plus vivants, plus profonds, plus efficaces, permettant une réalisation métaphysique couplée à un ressenti. On voit ainsi émerger une hypostase particulière du couple dynamique archétypique de contraires homme/femme, masculin/féminin où la notion d'esprit prend une toute autre dimension proche de la tradition hermétique et initiatique.  Il existe entre la compréhension des termes rationnels et spirituels une zone de vide sémantique empêchant, a priori, de pouvoir concevoir leur union, cette zone a  le pouvoir d'aporie si caractéristique de l'incomplétude cognitive de l'homme. Cette zone, lorsque l'on y persiste de manière plutôt contemplative permet de toucher du doigt la manifestation de l'âme en "l'illuminant par l'esprit, et de réaliser ainsi cette magique conjonction des contraires. A partir de là, il serait peut être intéressant d'acquérir les bases idéelles de Hegel sur les attributs de l'esprit. En effet, d'après lui, l'esprit est une entité évolutive susceptible de se perfectionner jusqu'au " savoir absolu" qui se traduit par la conscience de la conscience, par le fait de savoir que l'on sait. Partant de l'idée que l'âme évolue verticalement par action de l'esprit lui même évolutif, l'on aboutit à la conclusion que : si au départ il est raisonnable de séparer l'esprit de l'âme ( c'est une idée courante ), la dynamique de maturation spirituelle constituerait un couplage évolutif réciproque ( action-réaction ) de deux entités évolutives âme/esprit pour aboutir à une Unification. ce serait la contemplation du soi, devenu accessible ( individuation ), but de l'initiation, contact avec l'Esprit pourvu d'un E, ce qui est une autre aventure .

Le critère de Popper

Je me suis permis cette digression, parce que contrairement à ce que l'on pourrait penser de prime - abord, les notions d'âme et d'esprit ne possèdent pas vraiment de terminologie précise, de définition opératoire, sauf dans des domaines bien circonscrits. Ce n'est absolument pas le cas dans le cadre d'une pensée ontogénique générale ou chaque école philosophique y va de sa petite convention. Depuis le traité de l'âme de Aristote jusqu'à la psychologie des profondeurs de Jung, le sujet reste obscur et les auteurs tout en donnant des guides ne semblent pas être totalement convaincus de leurs propres assertions en la matière. Je trouve cela amusant parce que ces mots âmes et esprit ont une longue histoire et étaient déjà pensés par les spiritualités primitives de manière embryonnaire,celles-ci n'étant pas au stade de la pensée scientifique . La spiritualité n'étant par définition pas la rationnalité, ces concepts ne sont pas enfermables, ils volent dans l'incomplétude de l'intelligence humaine, ils sont intuitifs et ne peuvent être perçus que par la sensation profonde. Ce sont des concepts à caractère "divin" : on ne perçoit d'eux que des facettes comme l'on ne perçoit que des facettes de Dieu...........à Unifier. Pis encore, ce sont des notions que l'on ne peut réfuter parce que l'on n'a ni les outils intellectuels pour cette réfutation, ni les données indispensables : non-réfutables, ils sont ainsi, selon Karl Popper ( le critère d'irréfutabilité ), non scientifiques, traduisez non susceptibles de faire l'objet d'un savoir, ce qui ne veut pas dire qu'ils ne soient pas signifiants.

Mais ce n'est pas si simple que ça, si l'on prend les théories de Jung concernant l'âme et les archétypes, il est difficile de juger. En effet, Popper qualifie de non scientifique une théorie non réfutable, ce qui signifie pour lui qu'elle ne contienne aucun énoncé réfutable. Pragmatiquement, pour qu'une théorie soit scientifique, il doit être possible d'imaginer une expérience scientifique ou une expérience par la pensée susceptible de vérifier sa véracité ou sa fausseté. Une théorie fausse peut alors tout à fait avoir un caractère scientifique. 

Examinons ce critère de manière un peu plus complète :

A la recherche d’un critère ultime de détermination de la frontière entre science et non-science, Popper aura fait de la falsifiabilité des énoncés théoriques la clé de voûte de son épistémologie. La falsifiabilité ( réfutabilité ) peut se définir de la manière suivante : un énoncé est falsifiable « si la logique autorise l’existence d’un énoncé ou d’une série d’énoncés d’observation qui lui sont contradictoires, c’est-à-dire, qui la falsifieraient s’ils se révélaient vrais »

Dans ce cadre, l’empirie, à laquelle doit se confronter toute proposition théorique, joue le rôle de « tribunal » des assertions théoriques, elle a donc une fonction critique. Mais pour ce faire, une grande part du travail du scientifique réside en la détermination des « critères de réfutabilité » de sa théorie. Ces critères explicitent dans quelles conditions sa propre théorie pourrait être réfutée, quels cas empiriques lui donneraient tort. En effet, si un comportement inverse de celui qui est observé se révèle tout aussi compatible avec la théorie proposée, alors cette théorie n’explique rien. L’idéal du chercheur est pour Popper celui qui, ayant défini au préalable les critères de réfutabilité de sa propre hypothèse, part lui-même à la recherche des faits susceptibles de prouver la fausseté de son intuition.

Des idées audacieuses, des anticipations injustifiées et des spéculations constituent notre seul moyen d’interpréter la nature, notre seul outil, notre seul instrument pour la saisir. Nous devons nous risquer à les utiliser pour remporter le prix. Ceux parmi nous qui refusent d’exposer leurs idées au risque de la réfutation ne prennent pas part au jeu scientifique .

Le chercheur, dans son rapport à l’empirie, ne doit pas se mettre à la recherche d’une confirmation de sa théorie qui se résumerait à une addition d’exemples résolument non-scientifique. C’est bien d’ailleurs ce qu’il reproche aux marxistes et aux psychanalystes, qui développent des stratégies qui « immunisent » leurs théories en dérogeant au critère de réfutabilité, et finissent par tout expliquer, tout englober dans leurs théories, même des comportements contradictoires, et n’ont alors plus rien de scientifique ; ce sont des systèmes de pensée, des « visions du monde », mais pas des théories scientifiques.

L’ « ethos » du chercheur se doit d’être anti-« protectionniste » et de soumettre sa thèse aux critiques les plus virulentes : « car ce qui fait l’homme de science, ce n’est pas la possession de connaissances, d’irréfutables vérités, mais la quête obstinée et audacieusement critique de la vérité ». Précisément, ce n’est que si une théorie résiste aux tentatives les plus poussées de réfutation qu’elle pourra être, provisoirement, considérée comme scientifiquement « non-fausse », et qu’un consensus provisoire pourra s’instaurer autour d’elle, qu’elle pourra servir de base à d’autres conjectures. En effet, pour Popper, aucune théorie ne peut jamais être absolument vérifiée, on ne peut jamais atteindre la vérité, on ne peut que démontrer avec certitude la fausseté de théories antérieures.

La falsifiabilité est le fondement sur lequel construire solidement notre savoir scientifique, car elle permet le progrès continu des théories en direction d’une vérité jamais atteinte, toujours approchée à la manière d’une asymptote. En effet, pour Popper, les sciences sont condamnées à progresser ou à n’être pas véritablement des sciences :

La nature rationnelle et empirique de la science tient à la manière dont celle-ci progresse, c’est-à-dire à la manière dont les savants choisissent parmi les théories qui s’offrent à eux afin de retenir la meilleure ou (si aucune d’elles n’est satisfaisante) exposent les raisons qui leur font rejeter l’ensemble des théories existantes, indiquant par là même certaines des conditions à remplir pour qu’une théorie soit satisfaisante .

Le progrès scientifique n’est pas constitué d’une accumulation d’observations, mais au contraire par « l’élimination réitérée de théories scientifiques, remplacées par des théories meilleures ou plus satisfaisantes ». Le cœur de la vision poppérienne de la science est l’erreur, le doute permanent, l’erreur jamais occultée, toujours recherchée, toujours rectifiée. Le rationalisme critique de Popper, héritier du doute systématique cartésien, donne donc l’image d’une science en progrès constant, et linéaire, approchant toujours plus d’une vérité objective, d’une réalité extérieure, sans jamais être certain de l’atteindre.

Pour résumer, une définition (partielle) que donne lui-même Popper de la science est la suivante : c’est une activité que l’on peut considérer comme une « démarche dont le caractère rationnel tient au fait que nous tirons la leçon de nos erreurs ».

Conclusion sur la spiritualité

Du point de vue scientifique, selon le critère de Popper, la psychanalyse, et je prend plus particulièrement les théories qui traitent de l'âme, de la spiritualité, de l'esprit, de l'ésotérisme, de l'initiation ne sont pas des savoirs, ce sont des systèmes de pensées  à prendre en compte que si l'on y croit, des croyances. En effet, comment réfuter des phénomènes cachés, occultés comme l'inconscient qui est par définition inconscient.

Il n'y a cependant pas d'ostracisme scientifique vis à vis de ce genre de pensées, simplement la méthode scientifique ( définissant la science ) n'est pas applicable à celles-ci. Ce sont des convictions intimes qui ne peuvent être emportées que par le ressenti intérieur, la foi, la croyance, bref éminement humaines. 

A suivre ........

 

                   Mon mode de vie est un choix

Les choix philosophiques que j'ai posés, les pôles d'intérêts qui me correspondent, les sujets de réflexion que j'ai choisis, n'intéressent en général pas mes semblables, et j'en porte la totale responsabilité. Cependant, en pratiquant autrement, en portant le masque de l'adaptation sociale et du politiquement correct, semblable à la personna revêtue par les acteurs de la tragédie grecque, ma vie ressemblerait à un rôle joué dans une multitude humaine. J'en suis presqu'incapable tant je ne veux pas participer à cette pièce, sauf dans des situations où leur usage est indispensable. , je vis dans une certaine aisance, toute relative, car je n'ai pas les mêmes besoins que la majorité de la population, les actifs ou les assistés sociaux.  son père et de son expérience sont bien plus efficaces.

Pouvoir vivre de cette manière est  une chance, loin des villes, des gaz d'échappement et des effluves industrielles, loin de la foule et de son oppressante présence, j'ai le loisir d'observer la nature et le cours des saisons. Pour rien au monde je n'échangerais ma vie contre celle des cadres, hauts fonctionnaires, petite chefferie de bureau ou grand argentier. Encore moins celle d'un ouvrier, employé, enseignant ou chef d'entreprise,............. leur situation professionnelle est une horreur dans les conditions socio-économiques actuelles. De plus je ne porte absolument aucun intérêt pour leur domaine d'activité, et aucune attirance pour leurs conditions de travail, entraînant un mode de vie que je n'ose pas regarder. Est-il encore possible de s'épanouir humainement dans ces professions, j'en doute.

Finalement, un toit, un lit, du chauffage, des vêtements, aliments, boissons, un peu de temps libre et un bon bouquin, c'est suffisant, parce que le bonheur n'est pas lié aux circonstances matérielles, c'est un état d'esprit dans un corps le plus sain possible. je pratique assidûment un instrument de musique que j'ai du acheter sous trois formes : une trompette en Ut, une trompette en si bémol et un bugle, leur valeur actuelle tourne autour de 3000 euros pour l'ensemble et il faut compter 100 euros d'entretien par année, je dépense approximativement 1000 euros de livres par année ainsi qu'une connection internet coûtant approximativement 400 euros par an, soit un coût loisirs personnels de 1500 euros par an et un capital immobilisé de 3000 euros. Je ne considère pas mes voyages tri-annuels comme du loisir, tout le monde a besoin d'un peu de culture et ça entre aussi dans l'ouverture au monde de mon gamin de 16 ans. Autant dire que je ne dépense rien d'autre en matière de loisir si ce n'est parfois le remplacement d'un PC ayant rendu de bons et loyaux services. 

Cette manière de vivre n'est pas originale, elle correspond à une volonté de dépouillement matériel et mental.

Il est vrai que notre société comprend des personnes réellement malheureuses, se trouvant à peine de quoi exister dans des conditions sordides, c'est un grand malheur, mais il y a aussi des personnes sur-endettées parce qu'elles on adopté le mode de vie prôné par la présence des commerces d'illusions et de ce que le marketing généralisé présente comme du bien être, finalement, il s'agit d'une addiction qui peut hypothéquer toute une vie. D'une part, nos gouvernements prônent l'austérité et la pratiquent, mais d'un autre côté, ils ont besoin de faire tourner la machine économique dépendante du pouvoir d'achat des citoyens et de leurs niveau de consommation. Des biens futiles de toutes sortes sont ainsi inventés et le bourrage de crâne généralisé transforme ces biens en besoins, cette équation ne possède pas de solution réelle, et pourtant elle est la base sur laquelle la stratégie gouvernementale nous promet l'amélioration depuis 30 ans.  C'est notamment sur ce genre de raisonnement, accessible à tout un chacun, que j'ai choisi ce mode de vie. Je ne veux pas contribuer à alimenter un système qui me semble incohérent.

Je ne crois pas être sociopathe mais le mode de gestion de nos états occidentalisés ne correspond pas à ce que je considère au sujet de l'humanité. Sachant que mon avis ne compte pas, je me suis pourtant révolté excessivement. L'âge venant je préfère ne plus m'exprimer en société et faire le gros dos, ne plus porter aucun intérêt à ces phénomènes sociaux et m'en éloigner tant que faire se peut. Libre à chacun de vivre d'illusions.             

 Il suffit parfois d'un discret signe ou d'une courte pensée, pour sentir cette nécessité de revenir à l'essentiel humain, et à son chemin personnel d'identification et d'édification en trois étapes .

Initiation ( noire ) : Référence à l'oeuvre au noir en alchimie

Oeuvreaunoir

Lumière  (blanche), plus général : accès au Soi, s'aligner

Oeuvreaublanc

Accès à l'Unité (rouge) : Référence à l'oeuvre au rouge en alchimie

Oeuvreaurouge

 

La tête dans les étoiles, mais les pieds au sol 

Cependant, à partir de ce mode de pensée, de ce choix, la vie doit comporter une part de constructivité, c'est d'ailleurs son sens philosophique. Ce n'est pas parce que je rejette l'esprit des temps actuels que je ne peux jouir d'intenses moments d'émerveillement. Ces moments sont les plus naturels possible, je les trouve dans la nature, dans la culture et parcimonieusement dans l'une ou l'autre relation humaine. J'évite comme la peste les cités modernes, mais tombe en admiration devant des musées ou des architectures fortement chargées d'histoire. Certains coins de nature sont encore proches de la pureté, certaines zones rurales sont encore bucoliques, ce sont des environnements calmes, peuplés de vie animale et végétale, offrant à qui  sait observer, des moments de rêve et de méditation générateurs de sérénité. Prendre conscience que c'est de ces dynamismes que j'émane, me plonge bien souvent dans un voyage en esprit, accentuant mon acceptation de la réelle nature humaine, celle qui se ressent mais ne s'explique que très incomplètement. Pour ce qui est de la culture, elle m'est d'autant plus indispensable que la mienne  comporte évidemment d'importantes lacunes, je découvre journellement l'étude et la pratique scientifique, cela fait longtemps déjà.  En ce qui concerne les sciences humaines, une bonne part d'entre elles ne m'intéresse pas, à part l'histoire, la sociologie, l'anthropologie, j'essaie depuis quelques années de comprendre les grands classiques de la philosophie, à 30 ans, je n'y comprenais rien du tout. Pour le reste, je suis un amateur de musique et tente d'améliorer ma pratique de corniste depuis plus de 30 ans, sachant que je n'en serai jamais satisfait. Ces occupations prennent une part importante de mon temps libre. Le reste de ce temps libre est voué à l'étude des religions et ésotérismes divers, me permettant de pratiquer une voie initiatique et spirituelle qui m'est salvatrice.

Le reste c'est la vie courante qu'il faut agrémenter d'un minimum de relations humaines authentiques et d'une activité matérielle épanouissante. En effet, tout choix est inutile s'il n'est pas suivi des faits et c'est probablement dans ses relations à autrui que l'on rencontrera le plus d'écueils dans l'application et la revendication de ses différences ou individualités. Pouvoir vivre des relations harmonieuses tout en conservant fermement son identité, là est le challenge.    

Cette trame que je présente ci avant peu paraître décousue, mais il n'en est rien, elle fait sens, au moins pour moi, tout ce que je pourrais exprimer en fait partie, tout ce que je pourrais penser en découle, c'est une étape, je le sais bien. De quoi sera faite la prochaine, je n'en sais fichtre rien, par contre qu'elle soit dans la continuité par un des multiples chemins possibles, c'est la vie à  laquelle je crois parfois, c'est ma seule croyance d'ailleurs. 

Ne soyez pas trop exigeants, si vous avez le courage de lire les erreurs et imperfections dont ce site est sans doute truffé.

Vincent De Schuyteneer

 En définitive, que faire, que penser de tout cela, il n'est certes pas obligatoire d'en faire un " modus vivendi ".,De prime abord, cela semble être une philosophie d'un autre âge emprunte peut être d'un certain illuminisme très peu adapté à la vie qui nous est proposée, en modèle, dans notre société contemporaine. Et finalement le culte de la rationalité qui nous est transmis dès notre plus âge fait de nous des êtres bien peu intéressés par ce genre rêve éveillé. Malgré qu'il soit facile de montrer les dérapages actuels et leurs conséquences à court terme, bien peu d'entre nous ont le temps ou l'envie de prendre un chemin apparemment si incertain. Mais quoi ? sommes nous obligé d'accepter le programme socio-économique qui nous est imposé ? , n'avons nous pas la liberté de chercher autre chose, quelque chose qui nous rendrait plus sereins, qui nous fasse goûter une forme de bonheur moins stressante, plus riche en émotions, plus proche des individus de la foule et surtout plus proche de nous, de notre propre nature ? N'avons nous pas le droit d'espérer un environnement plus doux et moins angoissant ? Ne pouvons nous pas aimer ce et ceux qui nous entourent, au point de construire avec harmonie un vrai cocon de vie ? 

Beaucoup d'entre vous me diront Vincent, arrête de rèver, de divaguer, la vie c'est métro boulot dodo et argent dans notre "société civilisée", en respectant les assertions juridiques et les dynamismes de la société de consommation . La technique et les sciences régleront les problèmes planétaires, il suffit d'avoir l'intelligence de suivre le contexte proposé, voire imposé. Il n'y a que le matériel qui compte vraiment et qui est bien plus tangible que ces sornettes spirituelles datant de l'innocence de l'homme sauvage.

Je ne peux effectivement lutter contre cet vision, elle est trop majoritaire, mais rien à faire, je n'y crois pas et continue à considérer que l'homme est bien plus riche philosophiquement et psychologiquement. L'homme est un être vivant,  et la vie ne se limite pas à cette sèche conformité, il n'y a pas de vrai épanouissement possible  dans cette voie, je le sais maintenant. C'est le cercueil de l'humanité

Certes, il y a des personnes "élevées socialement " qui ont accès au luxe matériel, qui ne doivent pas lutter pour obtenir le sous de la survie, bien souvent elles pontifient orgueilleusement  et sont shootées au business, si le produit de ce business servait en partie à aider, à reconstruire une humanité....mais même pas. Cependant certaines personnes pensent, écrivent, parlent autrement, mais le modèle social sert de bouchon d'oreilles, ils ne sont pas écoutés, ou alors sont écoutés mais rejetés. 

Soit, mais posez vous quand même des questions, le potentiel humain est immense et ne se résume pas ces dictats ou somnifères de la vie, l'homme est ainsi construit qu'il possède les deux aspects : rationnels et spirituels , c'est un fait indéniable, écraser l'un pour l'autre est une grossière erreur.         

------------------------------------------V. De Schuyteneer 19/03/2013 - Mis à jour le 18/10/2015 

De si haut puisse t'on rèver

 

 

Aussi bas est on tenu de subsister 

Dépôt sauvage d'ordures ménagères : que dit la loi ?

 

dans les limbes de notre humanité 

Prostituées dans le quartier rouge d'Amsterdam - Photo de Trey Ratcliffv

Toute les traditions ésotériques ramènent à des enseignements identiques fournis avec des symboles et des métaphores équivalents mais variables en fonction du contexte spatio-temporel de leur émergence ( culture, civilisation, zone géographique ), il est impossible de les livrer autrement que par ce genre de langage. Ces textes sont à travailler par l'esprit et la contemplation extérieure et intérieure de l'univers ( microcosme , macrocosme ). Voiçi un exemple :    

TABULA SMARAGDINA HERMETIS VERBA SECRETORUM HERMETIS.

I. Il est vrai sans mensonge, certain et très véritable.

 

II. Ce qui est en bas, est comme ce qui est en haut et ce qui est en haut, est comme ce qui est en bas, pour faire les miracles d'une seule chose.

III. Et comme toutes les choses ont été, et sont venues d'un, par la méditation d'un : ainsi toutes les choses ont été nées de cette chose unique, par adaptation.

IV. Le soleil en est le père, la lune est sa mère, le vent l'a porté dans son ventre; la terre est sa nourrice.

V. Le père de tout le telesme de tout le monde est ici. Sa force ou puissance est entière,

VI. Si elle est convertie en terre.

VII. Tu sépareras la terre du feu, le subtil de l'épais doucement, avec grande industrie.

VIII. Il monte de la terre au ciel, et derechef il descend en terre, et il reçoit la force des choses supérieures et inférieures. Tu auras par ce moyen la gloire de tout le monde et pour cela toute obscurité s'enfuira de toi.

 IX. C'est la force forte de toute force : car elle vaincra toute chose subtile, et pénétrera toute chose solide.

X. Ainsi le monde a été créé.

XI. De ceci seront et sortiront d'admirables adaptations, desquelles le moyen en est ici.
XII. C'est pourquoi j'ai été appelé Hermès Trismégiste, ayant les trois parties de la philosophie de tout le monde. Ce que j'ai dit de l'opération du soleil est accompli, et parachevé.
 

 

Si vous avez compris ce que contient ce texte clé de la Science Hermétique, alors c'est que vous êtes un grand Initié, ou l'intelligence supérieure d'une âme-de-vie très avancée sur le sentier de l'évolution karmique, sinon, il est temps de sortir de votre léthargie spirituelle. 

Ce texte est une description de l’œuvre de la Création, que nous pouvons entre autres retrouver dans l'arbre Séphirotique et maints textes sacrés de différentes civilisations. En se penchant de plus près sur ces phrases il apparaît que les principes abordés sont exactement les mêmes, ce qui est rassurant faute de quoi nous serions vite perdus dans toutes ces études.

Je mets en garde les étudiants en sciences : ne restez pas enfermé dans les sèches théories que l'on vous distille tout au long de votre cursus universitaire, en vous contentant de les appliquer à des cas d'écoles concoctés par vos rédacteurs d'exercices et d'applications ; cette phase de votre apprentissage est indispensable, mais ne vous arrêtez pas en chemin,. intéressez vous à l'origine des sciences, à leur histoire , à leur contexte philosophique, vous en tirerez un meveilleux champs de spéculation sur la vie et le monde .    

 

 

 

 

Date de dernière mise à jour : 27/08/2021